La société spécialisée dans la charcuterie développe de gros projets en cette année 2021.
Si elle s’est implantée en 1982 à Boulazac, sur la zone industrielle située à côté de l’Hyper U, elle a été créée en 1976 à Périgueux, à côté du moulin Sainte-Claire. Elle fête donc cette année ses 45 ans dans un contexte particulier de crise sanitaire mondiale, mais son créneau, qualité, proximité et tradition lui permet de tirer son épingle du jeu.
La preuve la plus flagrante est l’extension actuellement en construction de son bâtiment. 230 m2 vont être ajoutés aux 1 600 existants. Dans le même temps, l’entreprise procède à une importante rénovation de l’ensemble de son site. Les pièces intérieures vont être réaménagées, avec réfection des sols, murs et plafond, et la toiture, amiantée, va être totalement refaite. Tous ces travaux vont permettre d’appréciables économies d’énergie, qui vont être complétées par le changement de chaudière. « Nous allons récupérer les calories des groupes de froid pour chauffer l’eau qui nous sert à nettoyer » confie Alexandre Villate, responsable administratif de la Périgordine de salaison dont la co-gérante, Corinne Larue, précise : « nous consommons 35 m2 d’eau chaude par jour, et c’est la capacité que nous pouvons récupérer de nos groupes de froid ».
Toutes ces opérations vont entraîner le recrutement de trois ou quatre personnes, « par le passage en CDI des intérimaires » glissent les responsables, pour renforcer l’équipe qui compte une trentaine de salariés et un turn-over quasiment nul. Un fait suffisamment rare dans cette période de Covid, où on entend plus parler de licenciements que d’embauches, pour être signalé. L’investissement total s’élève à 1,850 million d’euros.
La Périgordine de salaison s’approvisionne en matière première (porcs, canards…) auprès des producteurs locaux, et élargit à la Région pour compléter si besoin. « Au pire, on reste sur du national » indique Corinne Larue. La viande est donc garantie d’origine française, et la société a banni tout ce qui est colorants, conservateurs, nitrates… « Notre politique est des produits de qualité, du terroir, avec des recettes ancestrales légèrement repensées pour être au goût du jour, tout en gardant les saveurs qui en font la renommée » insiste Corinne Larue, qui partage la co-gérance avec Pascal Dupuy. La sécurité alimentaire est naturellement primordiale, et pour continuer à développer ses gammes, la société dans son projet d’entreprise 2021-2022 met l’accent sur des produits sans aucun ajout de produits quel qu’ils soient. Et pour répondre aux attentes des consommateurs, les taux de matières grasses et de sel sont réduits. « Nous travaillons beaucoup sur les saveurs des produits, pour retrouver celles d’antan » concluent les responsables.
Certains de leurs produits ont été distingués lors de Salons de l’agriculture (2015, 2020…) par des jurés de professionnels.
09/03/2021