Le cycle des chenilles processionnaires

Suite aux réactions après la diffusion de notre post sur les chenilles processionnaires, voici les précisions que nous pouvons vous apporter.

Concernant leur cycle annuel : Les papillons de la processionnaire sortent de terre en été, les mâles et femelles s’accouplent, plus les mâles meurent un ou deux jours plus tard.

La femelle de son côté s’envole, et dépose entre 70 et 300 œufs sur les aiguilles de pin, avant de mourir à son tour. Les chenilles éclosent 30 à 45 jours plus tard, se nourrissent avec les aiguilles du pin et sont reliées entre elles par un fil de soie. Elles changent de couleur au fil de leur croissance, et se couvrent de plus en plus de poils, jusqu’à un million. Elles construisent en automne un abri en soie dans lequel elles passent l’hiver, ne sortant que la nuit pour entretenir leur nid et se nourrir. Au printemps, conduite par une femelle, la colonie quitte l’abri et se dirige vers le sol, en se tenant les unes aux autres et en se déplaçant en longues files qui peut compter jusqu’à quelques centaines de chenilles. Elles s’arrêtent ensuite dans un endroit bien ensoleillé, où elles s’enfouissent dans le sol. C’est là qu’environ deux semaines plus tard, elles tisseront des concons individuels et se transformeront en chrysalides, avant de devenir des papillons et de sortir de terre.

Ce cycle peut changer en fonction des régions et des conditions climatiques.

S’en débarrasser : On ne peut s’en débarrasser définitivement, car même si on détruit toutes les chenilles vivant sur son terrain, les arbres peuvent être réinfestés l’année suivant par des papillons s’y installant, sachant que les mâles peuvent voler jusqu’à 25 kilomètres, les femelles jusqu’à 3 kilomètres.

Mais on peut mener des actions :

Ecologiques : améliorer la biodiversité des peuplements d’arbres, les chenilles processionnaires ne se mettant que sur les pins. Des traitements phytosanitaires biologiques existent aussi.

Lutte mécanique : couper et brûler les branches porteuses de pontes, de pré-nids et de nids, en se protégeant soigneusement contre les risques d’urtication avec combinaison, masque, lunettes, gants.

On peut aussi utiliser une phéromone de synthèse comme leurre, pour capturer les papillons mâles de la processionnaire.

La chenille processionnaire a peu de prédateurs naturels.

11/03/2021

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