La Ville de Boulazac-Isle-Manoire, jumelée avec le Camp de réfugiés de Bir Zeit, tient à dénoncer le raid de l’armée israélienne sur l’Université et le campus de la ville palestinienne.
L’Université de Bir Zeit, reconnue pour son excellence, est l’une des plus prestigieuse de l’État palestinien.
En cette rentrée universitaire 2023-2024, des véhicules militaires israéliens ont organisé un raid sur le campus, saccageant des locaux et arrêtant des étudiants, dont le Président élu du Conseil des étudiants. Les agents de sécurité de l’université se sont vus confisquer leur téléphone par la contrainte pendant l’attaque.
Avec l’Université de Bir Zeit, nous dénonçons la « violation majeure de toutes les conventions internationales » et cette attaque ciblée et symbolique de la jeunesse palestinienne. S’en prendre à des étudiants qui relaient des messages de l’ONU en dénonçant l’occupation et l’annexion par Israël de territoires palestiniens est indigne d’un État qui se prétend civilisé et démocratique. Il s’agit ni plus ni moins d’une remise en cause par Israël des droits de l’être humain, des droits nationaux du peuple palestinien et du droit à l’éducation d’une jeunesse, en tentant de contrôler par la peur et la répression ses aspirations.
Quel État digne s’attaque à une université ? À l’heure actuelle, plus de 80 étudiants et étudiantes sont enfermé⋅es dans les prisons israéliennes pour leur prise de position.
La France, pays des Droits de l’Homme et du Citoyen, ne peut tolérer cette situation.
La Ville de Boulazac-Isle-Manoire, qui invite à ne pas avoir une indignation à géométrie variable en fonction des pays annexés, tient à affirmer toute sa solidarité aux institutions palestiniennes d’enseignement supérieur, à l’Université de Bir Zeit et aux étudiants arrêtés (en photos ci-dessous) : Abdulmajid Hassan (Président élu du Conseil des Étudiants), Amro Khalil, Abdulah Mohammad, Ahmed Awaidat, Yahia Farah, Mahmoud Nakhieh, Hassan Alwan et Abdullah Abu Qiyas.