Joliot-Curie : les enfants ont été testés

Jeudi 1er Avril un médecin biologiste, deux infirmières et deux médiatrices LAC (Lutte anti covid) de l’Education nationale ont passé la matinée à l’école Joliot-Curie pour pratiquer sur les élèves des tests salivaires.

En amont, la municipalité qui prend très à cœur la situation sanitaire des enfants et des encadrants depuis le début de la pandémie avait préparé le terrain, en concertation totale avec l’équipe enseignante. Tous les parents ont été invités à remplir une fiche pour autoriser (ou non) leur enfant à être testé. Et visiblement, les réactions ont été très positives. Evidemment, l’école tourne en ce moment avec environ la moitié de son effectif, 156 élèves sur 319, et près de 100 tests ont été réalisés dans la matinée de ce jeudi. Demain, ce sera au tour des maternelles

Pour les petits, pas de coton-tige dans le nez. Il faut recueillir un millilitre de salive, et ils sont donc invités à cracher dans un petit tube. Si pour les élèves de l’élémentaire, l’exercice n’était pas trop compliqué, il n’en est pas de même pour les plus petits qui ont parfois du mal à cracher sur commande (surtout que normalement, on leur interdit). « Les enfants comprennent la situation à partir d’un certain âge » précise le médecin, « mais pour les plus petits, c’est compliqué ». De plus, pour effectuer les tests, le personnel médical est vêtu de longues blouses bleues, cheveux et mains protégés, ce qui peut effrayer les bambins.

Les médiatrices de leur côté viennent de débuter leur mission. « L’Education nationale a mis en place les médiateurs LAC très récemment, puisque nous avons embauché le 22 mars » précisent-elles. Leur mission est de venir au secours des labos au niveau des prélèvements pour la saisie informatique, de coordonner les actions sur le terrain, de faire la jonction entre les labos et l’Education nationale, et enfin de prévenir et rassurer les enfants. De leur côté les enseignants, qui depuis le début de cette crise doivent en permanence faire preuve d’adaptation et se montrer très réactifs, préparent leurs élèves de façon à ce qu’ils ne soient pas trop impressionnés par le prélèvement, et comprennent l’intérêt de la démarche.

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